Barbadirame

L’artiste peintre "Barbadirame" est mon arrière-oncle, son pseudonyme "Barbadirame" en français signifie "Barbe de cuivre" en référence à la couleur de sa barbe.


Né à Dolceacqua en 1923, Mario Raimondo est issu d’une famille paysanne. Après avoir terminé son école obligatoire, à quinze ans il est devenu peintre en bâtiment. Pendant quatre belles années, il a refait des dizaines de façades se trouvant sur toute la côte d'azzure.


Plus tard dans sa carrière, il a commencé à développer sa créativité et son esprit artistique en créant des statues mais principalement des fresques dans les églises. Sa fresque la plus connue se trouve dans l’église de Bordighera.
Les plans de cette fresque furent faits par le célèbre Charles Garnier qui a notamment été l’architecte de l’Opéra de Paris et de celui de Monte-Carlo. Garnier avait dessiné la fresque de son église italienne, mais il n’eut pas le temps de la réaliser. Près d’un siècle après, on retrouva le dessin fait par Garnier et l’on chargea "Bardabirame" de peindre la fresque.

Il décida plus tard de suivre les cours de l’école des Beaux-Arts à Gênes. Le peintre en bâtiment devint restaurateur de tableaux anciens, puis peintre tout simplement.

Malheureusement je n'ai pas pu le connaître car "Barbadirame" nous a quitté le 15 Décembre 2010 à l'âge de 87 ans.



Que vous a-t-il dit, Picasso ?

Rien ou presque, vous savez Picasso ne parle pas beaucoup de peinture avec les autres.


Il m’a simplement dit : "ça te plaît ce que tu fais" ? Comme j’ai répondu oui, il a dit : "c'est l'essentiel"

N’écoute pas les gens qui osent critiquer ou se moquer de ce que tu fais, tant que toi ça te plais c’est le plus important!



Pablo Picasso disait de lui:

"Parler de jeunes peintres n’est pas mon habitude".

Le peintre italien « Raimondo » qui dans son village s’appelle « Barbadirame », je le vois comme un vrai peintre sérieux, comme les ouvriers de sa terre.

Il met en œuvre ses travaux avec sécurité et simplicité des moyens. Les murs de pierre de la saison et les troncs de ces arbres méditerranéens ont la même humanité que leurs agriculteurs, voire l’éternité, un qui compte."